Prises de parole lors du rassemblement du 11 juillet 2020 à Barr
Prise de Parole par Dominique Roth
Ouverture Rassemblement
Chers amis, nous sommes rassemblés au Pays de Barr pour nous opposer à l’implantation de l’une des multinationales les plus sulfureuses de la planète. J’ai nommé AMAZON… synonyme de gigantisme et de déprédation !
AMAZON, Compagnies pétrolières, groupes de presse, grandes Banques, géants pharmaceutiques… tous ces empires, sont des pathologies majeures qui favorisent une anthropologie régressive, c’est-à-dire une vision de l’homme dénuée d’esprit qui nous mène droit au désastre.
Les dix plus grandes multinationales du monde pèsent davantage, financièrement, que180 États devenus leurs marionnettes. Mais un monde dominé par les multinationales n’est peut-être pas une phase définitive dans l’organisation des sociétés humaines. Que cette phase soit écourtée, dépend de nous !
Car les élus à courte vue font feu de tout bois pour promouvoir ces déprédateurs. L’Alsace en souffrira déjà avec le GCO, nouvel axe de transit européen au service exclusif des multinationales, avec ses émissions de particules fines qui tuent à petit feu.
Les révoltes qui surgissent partout dans le monde, épinglent la fausse légitimité d’un expansionnisme défendu par des groupes privés de plus en plus puissants centrés sur le seul court terme et qui définissent la norme avec la bénédiction des Etats.
Alors que de nouvelles implantations d’hyper marchés sont mises à l’index par la Convention citoyenne, laisserons-nous installer un entrepôt monstrueux de 24 mètres de haut qui supposerait une modification du PLU, défigurant le paysage sur 18 hectares et dont les conséquences seront l’aggravation de la pollution, l’accroissement de l’empreinte carbone et la destruction de plus de 2 emplois locaux, pour un emploi créé !? Il s’agit là d’un marché de dupe auquel nos voisins allemands et suisses ont renoncé. Et l’Alsace, elle, en voudrait… ?
Une fois de plus, comme pour le GCO, certains élus fossiles, ne voient que l’intérêt à court terme pour réaliser une affaire immobilière et reluquer les revenus… de la taxe professionnelle, indépendamment de toute considération sanitaire, environnementale et générationnelle, un seul Dieu étant convoqué : le Profit. Eh bien non ! L’Homme ne saurait être la victime générique de besoins frelatés au profit d’intrigants appâtés par des gains empoisonnés! « Malheur », disait Vergniaud, député de la Convention, « à ceux qui flattent le peuple pour l’égarer » !
Oui, les marchands d’espérance et autres transhumanistes laissent entrevoir un avenir de rêve faisant passer des leurres pour la réalité et provoquant toujours plu de déconvenues. Mais saurait-on guérir du mal quand le geste même d’un soin supposé s’avère être un symptôme ?
Rappelez-vous, c’était au début des années 1990, alors que les oligopoles engrangeaient déjà d’énormes bénéfices, ils se sont mis à licencier et à spéculer comme jamais, pour générer encore plus de profits, prétendant préparer l’avenir et n’avoir d’autre choix ! Mensonges, leurres et faux-semblants !
AMAZON comme VINCI sont réputés dans le monde entier pour leur management déshumanisant !
Il est intolérable que ce soient les GAFAM qui définissent la norme en exploitant les failles et en usant de toutes sortes de stratagèmes. La course au moins disant fiscal de géants échappant au paiement de l’impôt sans jamais être inquiétés détruit la capacité des États à conduire une politique sociale solidaire
Face aux révoltes citoyennes qui engagent pourtant le pouvoir à plus de discernement, les gouvernants maintiennent un modèle dévastateur dont la Covid-19 est le sinistre révélateur. Cette folie des profits sans lendemain doit cesser !
Car les vrais déclinistes sont les multinationales, égoïsmes privés encouragés par les États et certaines communautés de communes arriérées au regard de ce qu’est réellement le Bien public.
Sous l’empire néolibéral, quand on agit sans foi ni loi, il n’y a plus d’humanité, il ne reste que des mythes, des monstres et des fascinations. C’est de cela, dont nous sommes malades… Il importe d’entendre que l’urgence écologique et civilisationnelle est une urgence anthropologique. C’est pourquoi, devant l’Histoire et les générations à naître, résistons aux mirages !
N’abandonnons jamais la parole à tous ceux qui, lobbies, institutions, groupes rapaces, chercheraient à s’en emparer à leur seul profit !
AMAZON ne s’installera pas en terre d’Alsace. Résistons comme savent le faire nos voisins suisses et allemands !
Refusez le gigantisme déprédateur !
Refusons AMAZON!!!!
Prise de parole par Pascal Lacombe
Thématique : Point de situation Dambach-la-ville
Il m’appartient de vous faire un petit point de situation sur le projet d’implantation d’AMAZON à Dambach-la-ville.
Je ne compte pas vous faire l’historique des actions que nous menons depuis le mois d’avril. Les médias locaux, et nationaux, ont très largement repris le sujet et contribué à mettre dans l’espace public le dossier Amazon à Dambach. Merci à eux pour ce large soutien. Je ne ferai pas davantage le déroulé des nuisances diverses d’AMAZON sur le plan environnemental, social et fiscal. D’autres le feront après moi.
La révélation du projet d’implantation d’AMAZON à Dambach date du mois de février.
En mars, Yann Durrmann viticulteur à Andlau, a lancé une pétition pour s’opposer à l’implantation de la multinationale. La pétition est forte aujourd’hui de 17 000 signatures.
En mai et en juin notre collectif , ‘’Le Chaudron des alternatives’’, et ses soutiens, a adressé deux courriers à chaque maire du Pays de Barr et au président Scholly. Ces courriers demandaient aux élus de nous répondre en exprimant publiquement leur position au sujet du projet d’implantation d’AMAZON. Aucune réponse ne nous est parvenue.
Dans l’intervalle, le président Scholly a tenu dans les médias quelques propos fortement teintés de lieux communs, de contrevérités, et d’ignorance, pour justifier l’intérêt qu’il y avait à accueillir Amazon à Dambach.
M. Hauller, maire de Dambach et à présent nouveau Président de la Communauté de communes, a aussi affirmé son intérêt pour le projet avec l’argument premier de la création promise de 1000 emplois.
Rappelons que les promesses d’AMAZON n’ont jamais été tenues dans les autres projets.
A Fournès par exemple, dans le Gard, 600 emplois ont été promis. Pour150 emplois au final.
Mais le président Scholly a fini par sortir du bois en nous répondant par écrit et en s’exprimant dans la presse. Il nous a indiqué :
– que des réunions se sont tenues à huis clos avec Amazon, mais aussi avec le préfet du Bas-Rhin depuis l’automne dernier,
– que le préfet de l’époque, Monsieur Marx, est allé jusqu’à dire « que les services de l’état étaient à disposition des acteurs impliqués pour accompagner les démarches engagées »,
En d’autres termes l’Etat a dit : OK Amazon, si vous le souhaitez, on vous filera un coup de main. Pour mémoire à ce moment là le projet n’était pas publiquement connu,
– Le président Scholly toujours, a indiqué que des discussions lors desquelles
« des avocats s’entretiennent avec des avocats » étaient en cours ; ce qui semble quand même révéler, pour le moins, un réel état d’avancement dans les négociations,
– Cerise sur le gâteau, nous avons appris qu’une clause de confidentialité a été signée avec Amazon et validée par un conseil communautaire extraordinaire tenu le 17 décembre dernier.
Au final rien de bien surprenant pour qui connaît AMAZON et ses pratiques.
Partout Amazon avance avec des clauses de confidentialité, des noms de codes qui camouflent son identité. Seuls certains élus savent qu’il s’agit d’Amazon avant que les démarches soient achevées. Souvent avec le soutien de l’état.
C’est probablement ce qui se déroule actuellement à Ensisheim. Stephan Suter vous en parlera juste après moi.
Il y a 15 jours nous avons donc rappelé à M. Scholly qu’il était le président d’une collectivité publique locale qui assure une mission de service public et qu’il avait un devoir de transparence à l’égard de ses administrés.
Nous lui avons demandé aussi de rendre public sous 15 jours l’ensemble des actes et documents administratifs relatifs aux négociations menées, et aux engagements signées avec Amazon. Ce délai est à présent échu. Et nous n’avons pas de réponse.
Nous nous réservons par conséquent la possibilité de faire le nécessaire pour accéder à ces documents, parce que la loi nous en donne la possibilité.
Jeudi soir, à l’occasion de la première réunion de la Communauté de communes le projet Amazon s’est invité aux débats.
Claude Hauller, nouveau président, a affirmé qu’il était impossible d’imaginer un projet d’ampleur à Dambach sans un échangeur autoroutier. Donc possiblement de nouvelles terres agricoles à préempter et à bétonner…. pour continuer comme avant !
Le président Scholly à conclu son discours de fin de mandature en espérant que « le temps viendra d’un débat serein, loin des agitateurs et des groupes de pression ». Nous lui souhaitons donc une belle retraite loin des agitateurs que nous sommes.
A présent que les nouveaux conseillers communautaires sont installés nous leur rappelons que l’urgence climatique et sociale doit être considérée comme une priorité absolue pour un nouveau monde plus résiliant.
« Il faut que la réception du sérieux change de camp. On ne peut pas continuer à faire comme si la pensée écologiste était l’apanage de quelques doux dingues, et le dogme d’une croissance immodérée l’apanage des gens sérieux. C’est exactement l’inverse.» (citation de Aurélien Barrau)
Aujourd’hui prôner une croissance continue revient exactement à dire on est face du gouffre, accélérons. On ne peut pas continuer comme ça.
AMAZON fait partie du PROBLEME. Nous souhaitons mesdames et messieurs les élus que vous fassiez partie de la SOLUTION.
Prise de parole par Pascal Lacombe
Thématique : Transport / Trafic
Amazon commercialise et distribue1,9 milliards de produits en France et voudrait en vendre 1,3 milliard de plus par an avec ses nouveaux projets. Amazon continue à miser sur des taux de croissance à deux chiffres impliquant la vente de toujours d’avantage de produits et à des prix toujours plus bas. Pour parvenir à ce résultat, Amazon envisage de doubler sa surface de stockage d’ici à fin 2021. Entre 8 et 11 entrepôts et centres de tri sont prévus en France. Et l’Alsace accueillera peut-être 2 entrepôts. Celui de Dambach et celui d’Ensisheim. L’Alsace sera peut-être plus connue dans quelques années pour Amazon que pour sa choucroute, et ses Bretzels…C’est le modèle commercial et la stratégie d’Amazon qui permet cela: une incitation à la surconsommation, une surproduction de produits générée par le dumping sur les prix, une fraude massive à la TVA, et une livraison ultra-rapide promise en 48h?Ce qui permet d’atomiser les achats. Bien, vous l’aurez compris, le modèle économique d’AMAZON ne peut en aucun cas rendre plus vertueux notre rapport à la consommation, ne peut pas diminuer la production de gaz à effet de serre, donc la pollution, donc le trafic routier,donc le fret aérien qui a augmenté à titre d’exemple de29% en un an aux États-Unis. Il est donc facile de comprendre la nécessité frénétique de construire des entrepôts et des centres de tri partout. A Dambach on nous annonce un entrepôt de 150 000m2 sur 3 niveaux,qui couvrira 18ha au sol. Ce gabarit d’entrepôt induira un flux de véhicules, qui entreront et sortiront de l’entrepôt,estimé à 1000 poids lourds et à 4500 véhicules utilitaires par jour. Ceci 24h sur 24, et 7 jours sur 7. Et là ne sont pas comptabilisés les véhicules personnels qui permettront aux employés de se rendre à leur travail.Je vous laisse imaginer la circulation qui en découlerait et toutes des nuisances produites. Le nouveau président de la Communauté de communes, Claude Hauller,l’a bien compris. Il a annoncé jeudi soir que pour accueillir AMAZON il faudra créer un nouvel échangeur entre le site d’AMAZON et l’autoroute A35voisine. Mais sachez qu’AMAZON ne paye jamais la mise en œuvre et la construction des voies d’accès à ses entrepôts. Elle négocie avec les collectivités qui acceptent de les construire avec vos impôts.
Ces véhicules vont se répandre sur l’autoroute A35 en direction du Nord,du Sud ou de l’Est de l’Europe, et bien sûr abonder le trafic aéroportuaire de Bâle Mulhouse ou de Strasbourg pour le transport international de ses produits.Amazon s’installe toujours à proximité des aéroports et des autoroutes.Un flux croissant de véhicules va de ce fait augmenter la saturation de la circulation dans la communauté de communes et sur l’autorouteA35 voisine,et accélérer ainsi la pollution atmosphérique déjà massive dans toute la plaine d’Alsace.Et le Grand Contournement Ouest (GCO) de Strasbourg,qui sera opérationnel dans quelques mois,ne fera qu’augmenter la circulation Nord-Sud européenne des poids lourds et des véhicules. Les estimations d’augmentation du trafic sur la A35 à l’horizon de 2025 sont de l’ordre de 50 à 75%. Pourquoi une telle augmentation de véhicules? Parce que le GCO va transformer la plaine d’Alsace en un vaste aspirateur à camions. Des poids lourds qui circuleront des ports Néerlandais et Allemands vers le sud de l’Europe, vers l’Italie et l’Espagne, en passant par l’Alsace. Ou en sens inverse.Pourquoi par l’Alsace? Parce qu’en Alsace un poids lourds devra payer environ 15€,entre Wissembourg et Mulhouse, plutôt que 70€ de taxe autoroutière(LKW Maut) chez nos voisins allemands pour un trajet comparable. Est ce cela que nous voulons en Alsace? Un trafic démentiel et une pollution qui a déjà largement dépassé ses limites? Certainement pas. Nos voisins allemands et Suisse refusent AMAZON pour ces raisons en particulier,et pour pleins d’autres raisons par ailleurs. Les dirigeants allemands et suisse ont atteints un niveau de maturité que n’ont pas les nôtres qui se font balader et acheter par des multinationales comme AMAZON. Je n’en voudrais,comme seule preuve,l’absence de réponse aux courriers d’alertes que notre collectif a adressé à tous les élus du Conseil Régional Grand Est, à tous les élus du Conseil départemental du Bas Rhin et du Haut Rhin, à tous les parlementaires et sénateurs alsaciens. Cela représente environ 400 élus qui sont censés vous représenter,se poser les bonnes questions, et réagir. Savez vous combien nous ont répondus? Quatre élus nous ont répondus: Bernard Fischer le maire d’Obernai, Charles Sitzensthul conseiller régional et aussi conseiller municipal à Sélestat. Ainsi que Martine Wonner, député du Bas Rhin. Ces 3 sont opposés à l’implantation d’AMAZON à Dambach. Le président Fréderic Bierry du conseil départemental du Bas Rhin s’est contenté d’un accusé de réception bien poli.
Prise de parole par Yeliz
Lecture du texte transmis par Thomas Bourdrel. Pneumologue, fondateur du collectif “Strasbourg Respire”, spécialiste des effets de la pollution de l’air sur le système cardiovasculaire et chez le fœtus.
Il est évident que l’impact de milliers de poids-lourd et de véhicules utilitaires notamment diesel, aura un impact significatif sur la qualité de l’air de la plaine d’Alsace. Rappelons que les polluants du trafic routier sont constitués essentiellement de particules fines et ultra fines et de dioxyde d’azote (NO2) qui ont un impact majeur sur le système respiratoire (asthme, allergie, cancer du poumon) mais aussi et surtout sur le système cardiovasculaire, majorant le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral. Les particules émises par trafic routier sont des particules de très petite taille capable de passer également dans le cerveau et également de traverser le placenta et d’atteindre donc le fœtus.
La situation géographique de notre plaine d’Alsace associée au manque de vent et de pluie nous rend déjà extrêmement vulnérables aux polluants de l’air qui ont tendance à stagner. Cette fragilité géographique et climatique de notre plaine d’Alsace devrait – de facto – faire de l’Alsace, un territoire sensible, un territoire à protéger, un territoire dans lequel tout projet conduisant à une augmentation significative des polluants de l’air devrait être interdit.
En terme d’ impact sur le réchauffement, les émissions de CO2 supplémentaires émis par ces milliers de véhicule aura un impact évident sur les émissions de gaz à effet de serre.
En tant que médecins, spécialiste de la qualité de l’air nous ne pouvons donc être qu’être défavorables à ce type de projet.
Prise de Parole par Pierre Luc
Anne-Flore et Pierre-Luc LAEMMEL (SCEA Ferme du Marais Vert) sont maraîchers et éleveurs de volailles à La Ferme du Marais Vert à Wilwisheim dans le Kochersberg
Thématique : Relation avec la nature, le sol, la nécessité de développer des ressources alimentaires de proximité
AMAZON est un symbole du monde d’avant : un monde qui exploite, qui pollue, qui accapare.
Pour nous, jeunes paysans, acteurs de la transition agro-écologique, nous ne pouvons pas accepter que la terre, qui constitue notre outil de travail, disparaisse au profit de ce type de projet déconnecté des enjeux à venir.
La terre n’est pas une marchandise. La terre est une ressource naturelle formant la base de toute production alimentaire, et de laquelle dépendent de nombreux droits humains et paysans fondamentaux tels que le droit à l’alimentation.
Aujourd’hui, à titre d’exemple, 50 % des fruits et légumes consommés en France sont importés, et souvent produits dans des conditions sociales et environnementales désastreuses.
La crise du Covid nous montre qu’il est urgent d’accélérer la relocalisation de notre production alimentaire, à produire massivement au plus près du consommateur : durant le confinement, nous en avons fait l’expérience à la ferme, les gens se sont largement tournés vers les circuits courts, le local, renforçant une tendance qui était déjà à la hausse.
L’enjeu est de taille : nourrir demain une population toujours plus nombreuse tout en préservant la biodiversité et en faisant face au changement climatique.
Mais il s’agit aussi d’une opportunité pour nos territoires ruraux : l’agriculture peut créer de nombreux emplois, créer des dynamiques locales et durables.
Les 18 ha ici concernés permettraient de développer les circuits courts, de pratiquer une agriculture biologique et paysanne, et pourrait fournir en légumes jusqu’à 2 000 familles par semaine.
C’est pour cela qu’il est nécessaire de préserver le foncier agricole, afin d’installer demain des paysans et paysannes nombreux.
Avec le GCO qui artificialise déjà plus de 300 ha de bonnes terres agricoles, l’Alsace a suffisamment donné. Car au rythme actuel, en France, c’est l’équivalent d’un département qui disparaitra tous les 10 ans sous le béton.
La lutte contre l’étalement urbain et la gestion économe du foncier doit être la priorité de nos élus. C’est le premier pas pour la relocalisation de notre alimentation, et pour le monde d’après qui devra être solidaire et écologique.
Prise de Parole par Lenaic Eberlin
Les criées volantes (Texte du public)
« Revenons à la normale, pas à l’anormal, à bas la civilisation capitaliste ».
« Ca suffit la destruction de l’avenir de nos enfants ».
« Rien à voir…Enfin si !… Beaucoup en fait ! Ma smala et le chaudron, je vous kiffe ! Yéliz ».
« Non au GCOOOOOO, non à la fiscalité, oui à la biodiversité, oui à la solidarité ».
« Amazon, laisse-nous respirer ! »
« Pour ce qui est du sexisme, vous avez encore du boulot ! »
« Empêche-moi de rêver, je t’empêcherai de dormir ».
« Amazon, tu n’auras pas l’Alsace ».
« Désobéissons à ceux qui nous contraignent à agir dans un sens que condamne notre conscience ».
« A ma zone ? A ta zone ? Pas l’ozone de leurs camions ».
« La vie et ses droits d’abord !!! Les profits ??? Au service d’un monde juste et durable !!! ».
« Il faut utiliser Qwant, un moteur de recherche français plutôt que Google».
« Coupons le sein d’Amazon…Et laissons la créature tentaculaire se faire la belle… »
« Il faut avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue ».
« Des emplois oui, de la précarité, non ! ».
« N’achetons pas, ne jetons pas, réutilisons nos ordinateurs…Grâce à Linux et au logiciels libres ! »
« Pour une vie révoltée et libre ».
« Il suffit de ne l’acheter pour qu’Amazon ne le vende pas ».
« On veut pas d’Amazon dans notre région et dans nos vies ».
« Parano virus, c’est par la peur qu’il se propage. La faim dans le monde tue en un mois plus que le virus dans toute sa durée ».
« restons le plus longtemps possible dans le vivant, ces trucs à fric tuent ».
« Yesemin, t’es la plus belle, je t’aime ! Mister Mystère ».
« Amazone : et puis quoi encore ? Tu te prends pour qui ? »
« Amazon à la zone et non dans la zone ».
« Suis horrifié de ce qui se prépare à Dambach-la-Ville… J’espère de toutes mes forces que ce projet va échouer ».
« Pas content !!! »
Stand des alternatives animé par Jean Claude Moog :
Résumé de 30 post-it remplis par le participantes et les participants en répondant à la question « besoins et demande sur le territoire »
espaces naturels
du local
des halles de commerce de proximité, ouvertes aux commerces de proximité
l’approvisionnement en circuit court pour les collectivités
sites de production textiles intégrant culture, tissage, filature, confection
demande de production bio
aide à l’implantation dans les friches commerciales et les magasins vides,
gratuité des loyers commerciaux dans les villages
développement des magasins de produits d’occasion
mettre de l’espace à disposition pour des relocalisations
lieu d’accueil et de services pour les entrepreneurs sociaux
zone de maraîchage
entreprise de transformation de produits agricoles (conserverie, fabrication de confitures, de plats cuisinés)
centre d’installation de logiciels libres : linux
collectif d’apprentissage mutuel
ateliers de réparation vélos
valoriser et soutenir les métiers de la réparation
un local pour faire réparer, apprendre à réparer,
une recyclerie
proposer des jardins partagés
installation d’une coopérative de production d’électricité
installation d’un service d’après-vente?
un très grand verger
soutien des collectivités aux acteurs locaux
Nous ajouterons les autres prises de parole dès leur réception.
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